Le Président de la République du Sénégal, Macky Sall a été désigné « l’Homme de l’année »,lors de sa conférence annuelle d’Africa Oil & Power au Cap. Il est reconnu pour ses efforts, visant à relancer l’économie sénégalaise et, à créer un marché attractif pour le pétrole et le gaz. Et le Président qui va prononcer le discours préliminaire, promet-on, va recevoir son prix.
Le Président de la République du Sénégal, Macky Sall se verra remettre le prestigieux prix « Homme de l’année » lors de la conférence Africa Oil & Power, qui se tiendra du 9 au 11 octobre 2019 au Cap. Le prix sera remis au président lors de la conférence, au cours de laquelle, il présentera également le discours liminaire.
Le Sénégal est une frontière mondiale pour les découvertes de pétrole et de gaz, bien connu comme le marché africain où faire de grandes découvertes de pétrole et de gaz, en grande partie grâce à une campagne de plusieurs décennies, menée par Sall pour améliorer la transparence, créer un environnement d’investissement attractif et relancer la croissance.
« Alors que les pays africains de tout le continent cherchent à stimuler la croissance et à se diversifier économiquement, le Sénégal est un bon exemple de pays qui fait fonctionner l’énergie, il crée un environnement propice au succès des affaires, attirant d’énormes investissements internationaux, tout en assurant des nombreuses opportunités d’investissement en amont et en aval et de développement des capacités locales », a déclaré Guillaume Doane, PDG d’Africa Oil & Power. « Macky Sall est l’un des principaux dirigeants africains, non seulement dans les domaines du pétrole et du gaz, mais également en tant que défenseur de la réussite économique globale. Nous sommes honorés de lui remettre ce prix. »
Sall a d’abord occupé le poste de PDG de l’entreprise étatique, Petrosen de 2000 à 2001, avant de devenir ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique en 2001. Après une longue carrière politique, Sall a été élu président du Sénégal en 2012 et, a mené une série de réformes, visant à relancer l’économie sénégalaise et, à attirer les investisseurs internationaux. « Sur un continent où les conflits frontaliers ont freiné le développement des ressources en mer, le président Macky Sall insiste sur un résultat plus productif. Il a travaillé avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, pour obtenir un accord, visant à développer conjointement des ressources offshore dans l’intérêt mutuel des deux pays », a exposé Jude Kearney, ancien sous-secrétaire adjoint aux industries de service et aux finances du département du Commerce des États-Unis sous l’administration Clinton et actuellement président de Kearney Africa Advisors.
Cette forme d’accord, lit-on, dans le communiqué représente la meilleure pratique pour le développement de ressources transfrontalières et, dans ce cas particulier, est basée sur l’accord historique de Frigg, conclu en 1976 entre le Royaume-Uni et la Norvège. Cette affaire a montré que, lorsque les dirigeants travaillent ensemble, des ressources peuvent être développées de manière pacifique au profit des populations des deux pays. « L’accord entre la Mauritanie et le Sénégal a ouvert la voie au développement du champ de la Tortue grâce à l’unification transfrontalière, avec une répartition initiale des coûts, de la production et des revenus 50/50 ainsi qu’un mécanisme pour les futures déterminations d’équité fondées sur la performance sur le terrain. Cela demande du leadership, de la vision et de la prévoyance », a poursuivi Kearney.
Aujourd’hui, le Sénégal a l’une des économies les plus dynamiques du monde et la plus forte croissance de l’Afrique de l’Ouest. Sall a étroitement guidé le développement de deux projets pétroliers de plusieurs milliards de dollars au large des côtes sénégalaises, le champ pétrolifère SNE de classe mondiale et le projet gazier Greater Tortue/Ahmeyim (GTA). Le projet GTA a atteint la décision finale d’investissement en décembre 2018 et, a déjà attribué plusieurs contrats initiaux, dont le contrat EPCIC pour le développement du FPSO nécessaire à Technip pour un montant, estimé entre 500 millions et un milliard de dollars. Le gisement de pétrole SNE devrait atteindre le FID cette année. Les deux projets devraient commencer à générer des recettes d’exportation au début des années 2020.
Pour s’assurer que les nouvelles recettes pétrolières du pays profiteront directement au pays, Sall a plaidé pour un nouveau code des hydrocarbures qui a été approuvé par l’Assemblée nationale cette année. Et, il a également créé le Cos-Petrogaz pour superviser le secteur pétrolier et gazier et délivrer des licences. Parmi les autres réformes, visant à promouvoir la transparence, citons la limitation des mandats présidentiels de sept à cinq ans, renouvelable une fois, et le lancement du Plan Sénégal Emergent en 2014 qui prévoit une planification détaillée du développement social et économique du Sénégal.
La quatrième édition annuelle d’Africa Oil & Power, qui se tiendra du 9 au 11 octobre au Cap, aura pour thème «Mettre en œuvre l’énergie » et se concentrera sur la manière, dont le pétrole, le gaz et l’électricité peuvent générer de plus grandes opportunités pour les populations africaines et stimuler une croissance économique durable. Les leaders de l’industrie pétrolière et énergétique en Afrique célèbreront les réalisations remarquables de Sall et lanceront des discussions sur l’utilisation de l’énergie à travers le continent.
A retenir que le dernier récipiendaire de ce prix était le Secrétaire général de l’Opep, Mohammed Sanusi Barkindo. Barkindo a guidé l’Opep dans l’une de ses périodes les plus turbulentes, marquée par une baisse soutenue du prix du pétrole et une perte de part de marché mondiale. On lui attribue le rétablissement de la stabilité du marché à l’échelle mondiale grâce à l’accord historique, conclu entre l’Opep et les pays non membres de l’Opep pour réduire la production de pétrole.
Leral