CAN 2019: les primes polluent l’avant-match de l’Ouganda contre le Sénégal

A deux jours de son huitième de finale contre le Sénégal, l’équipe de l’Ouganda ne se prépare pas dans les meilleures conditions. Les Cranes sortent de deux jours de grève pour réclamer une revalorisation de leurs primes pour la CAN 2019. Résultat : un entrainement zappé et un autre commencé plus de trois heures après l’heure prévue. Pas de bon augure avant de faire face aux Lions.

De notre envoyé spécial au Caire,

Encore une affaire de primes… Après le Cameroun, le Nigeria, avant le début de la CAN, c’est au tour de l’Ouganda de s’offrir sa crise, après un premier tour réussi (2e du groupe A derrière l’Egypte). Les Cranes ont ainsi boycotté leurs séance d’entraînement de mardi, et retardé celui de mercredi jusqu’à 22h 30 pour inciter leur fédération à accéder à leur demande. Les joueurs de Desabre réclamaient une revalorisation de leurs primes, sans doute galvanisés par leurs performances. La fédération, elle, ne voulait rien attendre affirmant dans un communiqué que tout « avait été discuté depuis le 13 mai dernier, y compris les bonus en cas de victoire et de qualification ».

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Trois jours (presque) sans entraînement…

S’en est suivi un bras de fer entre la Fédération ougandaise qui a rappelé que les 23 joueurs avaient signé un code de bonne conduite et les Cranes qui n’ont voulu rien lâcher. Ce sont eux qui ont eu le dernier mot puisque la Fufa a décidé mercredi dans la soirée de verser 6 000 dollars américains supplémentaires à chaque joueur en guise de revalorisation tout en leur rappelant leurs devoir « dans la préparation du huitième de finale contre le Sénégal », vendredi 5 juillet à 19h TU.

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Laissés au repos lundi après leur qualification en huitièmes de finale, en grève, mardi et une bonne partie de la journée de mercredi, les Cranes ne sont donc pas entraîné véritablement depuis trois jours. Il ne leur reste que jeudi, la veille du match pour réfléchir à l’équation Sénégal. Cela fait peu et avec la pression qu’ils se sont mise, ils seront plus que jamais attendus.

rfi