Destruction des feux de signalisation: Un danger pour les conducteurs et les passagers

Destruction des feux de signalisation: Un danger pour les conducteurs et les passagers

Il est maintenant difficile ou presque impossible de voir des feux de signalisation dans certains carrefours et grands axes à Dakar. Malgré la présence des agents de sécurité, les bouchons se multiplient. Pour mettre fin à ce calvaire, les usagers de la route demandent à l’État de restaurer cet élément pour une libre circulation des biens et personnes.

Mis en place pour faciliter le trajet des passagers, les feux de signalisation sont pour la plupart en panne, ce qui impacte la circulation. A 18 heures, au rond-point Colobane, c’est le grand rush avec des embouteillages provoquant des montées d’adrénaline. Malgré la présence des policiers sur les lieux, l’on constate des bouchons extravagants. Pour arriver à destination, certains clients à bord des cars rapides et bus Tata, sont obligés d’effectuer le reste de leur trajet à pied. Au moment où les chauffeurs sont coincés par les embouteillages interminables.

« Rewmi » de rapporter que Ndiaga Diop, chauffeur de car rapide, confie que la circulation est devenue insupportable. « Il n’y a pas mal de feux qui sont en panne, certains ont été détruits à cause des travaux du Bus Rapide Transit (BRT) et cela n’a fait que compliquer la situation au niveau des carrefours. Chacun se presse et essaie à tout prix de devancer l’autre, ce qui, en fin de compte, crée des bouchons partout », se désole-t-il.

Sous le couvert de l’anonymat, cet agent de la circulation avance que ces feux sont d’une utilité capitale. Étant dans un pays en voie de développement, les autorités étatiques doivent faire les démarches qu’il faut, pour une réinstallation de ces outils afin de mieux veiller à la sécurité de tous. Demba Fall, un chauffeur de taxi, est sur la même longueur d’onde que son prédécesseur.

Selon lui, le non-respect de ces outils par certains chauffeurs est impardonnable. « Parfois les policiers sont dépassés par la situation et ne parviennent plus à contrôler la circulation et cela peut causer des accidents », fait-il constater, pour le regretter. Une jeune fille du nom d’Aïcha Niang, qui fait la navette entre Guédiawaye et l’Université Cheikh Anta Diop, trouve inadmissible qu’on construise un réseau routier sans prévoir des feux de signalisation. Elle dit: « Je me lève chaque jour à 5h du matin, mais j’arrive toujours en retard à cause des bouchons». Elle appelle l’Etat à équiper les ronds-points.

leral