Le mouvement des insuffisants rénaux du Sénégal (Mirs) a organisé un sit-in, samedi dernier, Place de la nation, pour attirer l’attention sur la cherté des dialyses. Le Mirs et ses membres qui soupçonnent un enrichissement illicite sur le dos des malades, demandent à l’Etat de réduire le coût des dialyses.
« L’Etat doit réduire le coût des séances de dialyse de 65.000 à 5000 francs comme cela se passe dans les pays voisins que sont la Gambie, la Mauritanie et la Côte d’ivoire », réclame leur président, El Hadji Hamidou Diallo, dans les colonnes de L’As quotidien.
Selon Hamidou Diallo toujours, un million de Sénégalais souffre d’insuffisance rénale aiguë. Et parmi eux, 20 000 insuffisants rénaux chroniques silencieux. Et sur ces 20.000, l’Etat ne prend en charge que 1000 personnes.
Dans ce lot, 750 se soignent dans le secteur public et 250 dans le privé. Or, dans le privé, la séance de dialyse est à 195.000 francs la semaine, soient 849.000 francs le mois, 9 millions 600 mille francs l’année et 96 millions pour les 10 ans. « Si vous n’avez pas les moyens, vous mourez », prévient-il. Avant d’indiquer que : « A cause de l’hémodialyse, chaque jour 2 personnes meurent au Sénégal ».