Yeo Moriba a finalement accepté d’ajouter un épilogue dans « Et à la fin, on gagne » (Fayard), paru mercredi, où elle évoque ces accusations qui ont conduit un de ses jumeaux, Mathias, en prison, pour des soupçons d’extorsion en bande organisée contre le petit-frère, Paul. Selon la mère de famille âgée de 52 ans, dans ces affaires de chantage, l’aîné est tombé dans « un piège, il a été manipulé, braqué par des personnes qui étaient proches de nous. On s’est senti trahis », a-t-elle soupiré. « Ce sont de gros, gros requins », attisés par « la jalousie extrême », lâche-t-elle. Mais elle avait surtout envie de parler d’autre chose dans sa biographie, une idée poussée par ses fils (il y a aussi Florentin, le jumeau de Mathias), et notamment de foot.
« J’ai été capitaine de mon équipe »
Yeo Moriba décrit « une famille liée par une même adoration, celle du ballon rond, auquel nous devons tant ». Dans une scène du livre, écrit avec la journaliste Clémence De Blasi, elle bluffe ses garçons en leur montrant qu’elle tripote parfaitement le ballon.
« Quand je leur ai raconté que j’avais joué au foot ils m’ont dit: ‘Comment ça?’. Mais bien sûr que j’ai joué au foot », rigole-t-elle, « j’étais capitaine de mon équipe, à l’époque c’était la première fois que des filles jouaient (en Guinée). Ça les a épatés, c’est un très bon souvenir. Je jouais souvent avec eux » à Roissy-en-Brie, où ils ont grandi.
Avec RMC Sport