Selon les informations de « Libération », la Chambre administrative de la Cour suprême se penchera ce 11 juillet sur le recours de Khalifa Sall contestant sa révocation de la mairie de Dakar.
Le 31 août 2018, Macky Sall avait signé un décret révoquant Khalifa Sall de son poste de maire de Dakar après le verdict de la Cour d’appel de Dakar le condamnant à cinq mois de prison ferme.
Le camp de l’ancien maire avait crié au scandale alors que le ministère de la Bonne gouvernance, qui a porté le décret de révocation, était formel : «force est de constater que la condamnation du maire de la ville de Dakar par la Cour d’appel le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaires à l’exercice de ses fonctions ». Selon les informations de « Libération », le décret présidentiel sera en «procès» le 11 juillet prochain devant la Cour suprême.
Plus précisément, la Chambre administrative qui a été saisie par la défense de Khalifa Sall va se,pencher sur le bien-fondé ou non de la décision présidentielle.
Pour l’occasion, l’ancien maire de Dakar, remplacé depuis par Soham Wardini, s’est entouré de plusieurs avocats à savoir Mes Doudou Ndoye, Alain Jaky Locicz, Mamadou Ismaéla Konaté, Francis Kanga, Moustapha Ndoye, Borso Pouye, Ousseynou Fall, Amadou Sall, François Sarr & associés, Demba Ciré Bathily, Ciré Clédor Ly, Mohamed Seydou Diagne, Cheikh Khoureychi Bâ, Ndèye Fatou Touré, Youssoupha Camara, Mbaye Sène, Alioune Cissé, Amadou Aly Kane, Issa diop, Ndèye Fatou Sarr et El Hadji Amadou Ndiaye. Ils auront face à eux l’agent judiciaire ainsi que les avocats de l’État. C’est dire que la bataille des arguments juridiques s’annonce épique à cause des enjeux. Si la Cour suprême suit la défense de Khalifa Sall, ce serait un vrai coup de théâtre…
Par ailleurs, il faut signaler que le même jour, la Chambre administrative va se pencher sur le recours introduit par l’entente Cadak-Car contre l’Etat du Sénégal après sa dissolution et son remplacement par l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (UCG).